Pausa deste blog

dimanche 28 août 2016

Tomas Antonio Gonzaga " Marilia de Dirceu"

Le texte suivant comporte des extraits du poème de Tomás António Gonzaga. 
(Né à Porto, en 1744 — décédé au Mozambique en 1810) 

C'est un poème três long en plusieurs parties dont on peut voir toute l'oeuvre ICI
C'est très léger comme poésie, et il y avait déjà là beaucoup de romantisme! 
Voici ma traduction pour vous aider à comprendre le texte chanté plus bas: 

'' Oh! Marília, qu’elle tourment
Tu ne dois sentir nostalgique!
Tes yeux ne peuvent voir
La prairie idyllique,
Pas même ton propre village.
Que les tyrans ne suggèrent
À l’idée seulement troublée
Une vision de calamité.
Tu enverrais à des dieux sourds
De nouveaux et vains soupirs ... /

//
Lorsque que tu seras à la fenêtre,
Sans le vouloir, sans trop penser,

Tu veras Marilia, la mienne
La  mienne ma pauvre maison.
Tu dirá en toi-même :
« C’est là que Dirceu attendait
Pour avec lui m’emmener ;
Et là il souffrit la prison »
Tu enverras aux dieux sourds
Des nouveaux et vains soupirs. (bis)

Dans un cachot relégué,
Je ne vois pas ces images,
Images qui, sans doute, sembleraient
À celui qui aime, funestes.
Mais s'il en existe, éloignées
Des yeux gonflés et noircis,
Elles seront, qui plus est,
Au fond du coeur représentées.
Moi aussi j’enverrai  aux dieux sourds
De tristes et vains soupirs... /
//

Ma belle, les océans ne s’agitent pas;
Doux le souffle du Nord, et je ne devine
Même pas un nuage dans tout la Sphère;
Ici l’habile marin n’est point requis;
Je ne fais que guider le navire, dont je modère
La roue de l’orientation.
Doux le souffle du Nord, et je ne devine
Même pas un nuage dans tout la Sphère;
Ici l’habile marin n’est point requis;
Je ne fais que guider le navire, dont je modère
La roue de l’orientation./
Mais j'entends déjà de l’amour les voix averties:
Il me dit ou de souffrir ou de mourir:
Et si je meurs, je perds alors des liens exquis.
Marilia, encore de l’aide je n’en veux pas;
Oh! heureuse souffrance, bienfait que peut avoir
La gloire de tes bras! « 




le texte original du poème est le suivant:

'' Ah! Marília, que tormento
Não tens de sentir saudosa!
Não podem ver os teus olhos
A campina deleitosa,
Nem a tua mesma aldeia,
Que tiranos não proponham
À inda inquieta ideia
Uma imagem de aflição.
Mandarás aos surdos Deuses
Novos suspiros em vão... (bis) /

//
Quando à janela saíres,
Sem quereres, descuidada,

Tue verás Marília, a minha
A minha pobre morada.
Tu dirás estão contigo :
« Ali Dirceu esperava
Para me levar consigo ;
E ali sofreu a prisão. »
Mandarás aos surdos deuses
Novos suspiros em vão. (bis)

Numa masmorra metido,
Eu não vejo imagens destas,
Imagens, que são por certo
A quem adora funestas.
Mas se existem separadas
Dos inchados, roxos olhos,
Estão, que é mais, retratadas
No fundo do coração.
Também mando aos surdos deuses
Tristes suspiros em vão. (bis)

//
Os mares, minha bela, não se movem;
O brando norte assopra, nem diviso
Uma nuvem sequer na Esfera toda;
O destro Nauta aqui não é preciso;
Eu só conduzo a nau, eu só modero
Do seu governo a roda
O brando norte assopra, nem diviso
Uma nuvem sequer na esfera toda;
O destro nauta aqui não é preciso;
Eu só conduzo a nau, eu só modero
Do seu governo a roda./
Mas ouço já de amor as sábias vozes:
Ele me diz que sofra, senão morro:
E perco, então, se morro, uns doces laços.
Não quero já, Marília, mais socorro;
Oh! ditoso sofrer, que lucrar pode
A glória dos teus braços! ''



De nombreux artistes, sculpteurs, poètes, compositeurs, sont communs au Portugal et au Brésil
Ainsi Tomás António Gonzaga et Marcos Portugal ont des histoires de vie tout à fait surprenantes. A voir:
Source : http://arlindo-correia.com/141111.html pour Tomás Gonzaga

Source : http://www.marcosportugal.com/cms/biography/ pour Marcos Portugal











dimanche 21 août 2016

Carlos de Oliveira - "O Viandante / L' itinérant"




Carlos de Oliveira (1921-1981) poète portugais

nasceu em Belém do Pará, Brasil, e faleceu em Lisboa

je vous invite à lire ma traduction libre du poème de ce poète portugais:

O Viandante /  L’ itinérant


J’apporte des nouvelles de la faim
qui parcourt les champs tristes:
la furie du vent s’est déchaînée
mais toi, la misère, tu persistes.
Tristes nouvelles que je vous donne:
de la tige tombèrent les épis,
le galop du vent s’en est allé
mais toi, la misère, tu es restée.
Le nuit a fui, le jour a fui,
des étoiles la couleur s’est sauvée:
mais, étoile dans les champs tristes,
toi seule, la misère, tu nous assistes.



Texte original:

Trago notícias da fome
que corre nos campos tristes:
soltou-se a fúria do vento
et tu, miséria, persistes.
Tristes notícias vos dou:
caíram espigas da haste,
foi-se o galope do vento
e tu, miséria, ficaste.
Foi-se a noite, foi-se o dia,
fugiu a cor às estrelas:
e, estrela nos campos tristes,,
só tu , miséria, nos velas.


CARLOS DE OLIVEIRA, Mãe Pobre