Olavo Braz Martins dos Guimarães Bilac - poète parnassien, journaliste et écrivain brésilien, né à Rio de Janeiro, le 16 décembre 1885 - décédé le 28 décembre 1918.
D'après Wikipedia, on peut lire:
...Le nom Parnasse est, à
l'origine, celui d'un massif montagneux de Grèce. Dans la mythologie grecque, ce
massif était, comme Delphes, consacré à Apollon et il était considéré comme la
montagne des Muses, le lieu sacré des poètes. Le Parnasse, devenu le séjour
symbolique des poètes, fut finalement assimilé à l'ensemble des poètes, puis à
la poésie elle-même...
...
Le Parnasse est un mouvement littéraire ayant eu ses origines en France au XIXème siècle qui s'est créé en réaction contre le romantisme. ...Les parnassiens rejettent l'idée que la littérature puisse être engagée...
Le Parnasse est un mouvement littéraire ayant eu ses origines en France au XIXème siècle qui s'est créé en réaction contre le romantisme. ...Les parnassiens rejettent l'idée que la littérature puisse être engagée...
Dans ce poème, Olavo Bilac rend hommage à la langue portugaise qu'il admire, et décrit sa trajectoire et son évolution.
La dernière fleur de Latium est la langue portugaise, originaire du latin parlé dans cette région située au coeur l'empire romain. En même temps splendeur et sepulture (du latin qui disparait), elle gagne à être encore polie et possède toutes sortes de sons qui provoquent des sentiments de nostalgie et de tendresse. Après avoir traversé l'océan, la langue portugaise s'imprégne des aromes de la forêt (du Brésil), où les premiers mots que les enfants entendent sont en portugais. C'est dans cette langue que le grand poète portugais Camões s'est lamenté lorsqu'il était en exil et qu'il écrivait ses oeuvres.
J'ai preparé une simple traduction en français, pour aider ceux qui ne dominent pas cette langue:
La dernière fleur de Latium est la langue portugaise, originaire du latin parlé dans cette région située au coeur l'empire romain. En même temps splendeur et sepulture (du latin qui disparait), elle gagne à être encore polie et possède toutes sortes de sons qui provoquent des sentiments de nostalgie et de tendresse. Après avoir traversé l'océan, la langue portugaise s'imprégne des aromes de la forêt (du Brésil), où les premiers mots que les enfants entendent sont en portugais. C'est dans cette langue que le grand poète portugais Camões s'est lamenté lorsqu'il était en exil et qu'il écrivait ses oeuvres.
J'ai preparé une simple traduction en français, pour aider ceux qui ne dominent pas cette langue:
Língua Portuguesa / La langue portugaise
Dernière fleur de Latium, inculte et belle,
Tu es, en même temps, splendeur et sépulture:
Or natif, qui dans la gangue impure
La mine brute entre les graviers surveille...
Je t'aime ainsi, inexplorée et obscure.
Clairon de grande clameur, lyre alanguie,
Qui grondes et siffles telle la tempête,
Et chantes pleine de nostalgie et de tendresse!
J'aime ta vigueur agreste et ta fragrance
De forêts vierges et de vaste océan!
Je t'aime, oh langage rude et lancinant,
par lequel de la voix maternelle j'ai entendu "mon fils!",
Et dans lequel Camões a pleuré, dans un exil affligeant,
Le génie sans fortune et l’amour éteint !
Et voici le texte original do poème Lingua Portuguesa:
Última
flor do Lácio, inculta e bela,
És, a um tempo, esplendor e sepultura:
Ouro nativo, que na ganga impura
A bruta mina entre os cascalhos vela...
És, a um tempo, esplendor e sepultura:
Ouro nativo, que na ganga impura
A bruta mina entre os cascalhos vela...
Amo-te
assim, desconhecida e obscura.
Tuba de alto clangor, lira singela,
Que tens o trom e o silvo da procela,
E o arrolo da saudade e da ternura!
Tuba de alto clangor, lira singela,
Que tens o trom e o silvo da procela,
E o arrolo da saudade e da ternura!
Amo o teu
viço agreste e o teu aroma
De virgens selvas e de oceano largo!
Amo-te, ó rude e doloroso idioma,
De virgens selvas e de oceano largo!
Amo-te, ó rude e doloroso idioma,
Em que da
voz materna ouvi: "meu filho!",
E em que Camões chorou, no exílio amargo,
O génio sem ventura e o amor sem brilho!
E em que Camões chorou, no exílio amargo,
O génio sem ventura e o amor sem brilho!
Por isso se lembrou dele e publicou lá no meu blogue...
RépondreSupprimerOlá, Pedro. Fico muito feliz que tenha gostado do meu blog e se inspirado nele para fazer este post. Obrigada pelo carinho, e aguardo suas visitas. Tenho várias postagens bacanas por lá. No momento estou fazendo um especial do Fernando Pessoa. Também gostei muito do seu blog e irei segui-lo.
RépondreSupprimerBlog LivrosdaNane
Beijos, Ariane
Não conhecia o poema e gostei sobremaneira de o admirar,
RépondreSupprimerUm 'post' pejado de bom gosto, Ariane.
Beijos
~~~
Não conhecia o poema e gostei sobremaneira de o admirar,
RépondreSupprimerUm 'post' pejado de bom gosto, Ariane.
Beijos
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Hola gracias por pasar por ya tu blog.
RépondreSupprimerTe deseo feliz Navidad y prospero año nuevo.
Besos.
Hola gracias por pasar por ya tu blog.
RépondreSupprimerTe deseo feliz Navidad y prospero año nuevo.
Besos.
Un fuerte abrazo y unas entrañables fiestas.
RépondreSupprimerRamón Ferrer